BETWEEN THE SEASONS


C’était en septembre, à côté de la maison. Un lieu que je ne connaissais pas, en ayant pourtant la sensation désagréable de ne plus rien avoir à découvrir de l’endroit où je vis.

It was in September, next to the house. A place I didn’t know, yet I had the unpleasant feeling of no longer having anything to discover about the place where I live.

GRAN CANARIA | A SUNSET


 

CINESTILL 800T


Cela faisait pas mal de temps que je cherchais une occasion pour tester cette pellicule un peu spéciale et trop chère. J’ai pensé que ce festival de musique était surement la bonne occasion de voir ce que pouvait donner le rendu particulier des films Cinestill.

La Cinestill 800T est une pellicule couleur négative conçue à partir de pellicules de cinéma Kodak Vision3 500T, elle est particulièrement adaptée aux conditions de basse lumière et plus spécifiquement aux éclairages tungstene. Elle a un look unique et possède un effet de halo lumineux autour des sources de lumière. Et donne un effet cinématographique aux images.

J’ai été un peu déçu lorsque j’ai reçu les scans. Les conditions de prise de vue était quand même assez difficiles. Peu d’inspiration, de la pluie, très peu de lumière lors des concerts. J’ai dû pousser la pellicule à 3200 ISO.

Je testerai de nouveau ce film avec des meilleures conditions. Je partage quand même ici quelques images que j’aime bien.


I had been looking for an opportunity to test this rather special and overly expensive film for quite some time. I thought that this music festival was surely a good opportunity to see what the particular rendering of Cinestill films could give.

Cinestill 800T is a color negative film made from Kodak Vision3 500T cinema film, it is particularly suitable for low light conditions and more specifically for tungsten lighting. It has a unique look and has a glowing halo effect around the light sources. And gives a cinematic effect to the images.

I was a little disappointed when I received the scans. The shooting conditions were still quite difficult. Little inspiration, rain, very little light during concerts. I had to push the film to ISO 3200.

I will test this film again with better conditions. I’m still sharing here a few images that I like.

MY DIGITAL PROBLEM


Depuis que je fais de la photo, j’ai toujours utilisé Adobe Lightroom. Pour le tri, la retouche, et le classement. J’ai quelques fois essayé d’autres logiciels qui promettaient des merveilles avec les fichiers RAW Fujifilm, mais je suis toujours revenu sur Lightroom. Pas le temps ni l’envie d’essayer d’apprivoiser une autre méthode de travail.

Je possède une petite collection de Presets et de Profils sur cette application. Certains achetés, d’autres que j’ai créé. Et ces presets sont devenus un réel problème pour moi. Un véritable casse-tête.

J’ai toujours eu des difficultés à faire des choix, et cela se ressent aussi avec la photographie. Comment choisir entre la couleur et le noir et blanc? Quelle direction prendre pour cette série d’images? Plutôt mélancolique? Plutôt douce? Plutôt dramatique?

Quelle émotion je souhaite faire passer? Quel style correspond le mieux à l’histoire que raconte la photo?

Toutes ces questions et tous les presets que je possède me font hésiter en permanence. Et me mènent bien souvent dans un cycle sans fin. J’applique un preset, j’hésite, j’en essaie un autre, puis un autre encore, pour revenir sur le premier. Je suis finalement paralysé et frustré après toute cette réflexion.

Trop de choix tue le choix? Avec toutes ces options disponibles, j’ai le sentiment d’être en permanence insatisfait de la direction que je choisis pour la retouche.

Sur la photo qui illustre cet article par exemple et l’ambiance un peu mystique qui s’en dégage. Quelle direction prendre? La couleur avec un vert délavé? Des tonalités plus froides ou plus chaudes? Peut être du noir et blanc et beaucoup de contraste? Ou alors un style très argentique avec une grosse fuite de lumière comme sur la photo de couverture?

Je n’ai jamais vraiment trouvé de solution à ce problème. J’ai pourtant l’impression d’avoir tout essayé. Supprimer des presets, les classer. Laisser murir mes images avant de revenir dessus des semaines ou des mois après. Jusqu’à ce que je comprenne qu’il n’y a pas de solution pour moi. Je suis maintenant persuadé que cela dépend de la personne qui se trouve devant son écran. De sa personnalité, de sa sensibilité et de son rapport aux images. Et surtout de sa faculté à savoir faire des choix.


Since I started taking pictures, I’ve always used Adobe Lightroom. For sorting, editing and filing. I tried a few times other software that promised amazing results with Fujifilm RAW files, but I always came back to Lightroom. Not the time or desire to try and tame another workflow.

I have a small collection of Presets and Profiles on this app. Some purchased, others I created. And these presets have become a real problem for me. A real headache.

I have always had difficulty making choices, and this is also felt with photography. How to choose between color and black and white? Which direction should you take for this series of images? Rather melancholic? Rather sweet? Rather dramatic?

What emotion do I want to convey? Which style best fits the story that the photo tells?

All these questions and presets make me constantly hesitate. And often lead me in a never-ending cycle. I apply a preset, I hesitate, I try another one, then another one again, to come back on the first one. I am finally paralyzed and frustrated after all this reflection.

Too many choices kill choice? With all these options available, I feel like I’m always dissatisfied with the direction I choose for editing.

On the photo that illustrates this article for example and the atmosphere a bit mystical that emerges. Which direction to take? Color with a faded green? Colder or warmer tones? Maybe black and white and lots of contrast? Or a very analog style with a large light leak as in the cover photo?

I never really found a solution to this problem. Yet I feel like I’ve tried everything. Delete presets, rank them. Let my images mature before coming back on it weeks or months later. Until I understand that there is no solution for me. I am now convinced that it depends on the person who is in front of his screen. His personality, his sensitivity and his relationship to images. And above all his ability to make choices.

PIRENEUS | CASQUE DU LHÉRIS


C’était un dimanche de printemps au dessus de la maison.


KODAK GOLD 200


 

PRECIOUS | PART II



KODAK TRI-X 400


PRECIOUS | PART I


Pour accompagner cette série d’images, je voulais écrire un petit article sur la famille. Plus précisément sur ces instants précieux que j’ai la chance de connaître quand tout le monde se retrouve. Mais je ne savais pas trop par où commencer, comme d’habitude.

J’ai alors eu l’idée, bizarre, curieuse, de faire appel à Chat GPT pour voir comment cette appli pouvait m’aider à débuter ce texte. Et j’ai eu peur …

C’est la deuxième fois que j’essaye ce Chatbot. Et réellement la première pour essayer de trouver une solution. Ce “machin” m’a écrit un article de vingt-cinq lignes environ, un article plein de métaphores comme si Mathias Malzieu en avait pris le contrôle.

Pourquoi cela m’a t’il inquiété ? Faut-il réellement craindre cette nouvelle technologie ? Ou bien faut-il essayer de l’apprivoiser et s’en servir comme un nouvel outil très évolué ? De la même façon que je le fais avec la suite Adobe pour la photo.

Je sais que cette intelligence est artificielle, que ce Chatbot n’a pas les mêmes capacités cognitives que moi. Mais la rapidité à laquelle il génère un texte, sa capacité de compréhension et cette faculté à répondre à un problème en une fraction de seconde fait que nous sommes obligés de nous poser des questions après l’avoir utilisé.

Comment et pourquoi cette technologie arrêterait d’évoluer …?

Après cette expérience, Chat GPT m’a demandé si je voulais installer l’appli sur mon Mac. La première chose qui m’a traversé l’esprit c’est qu’en l’installant, j’allais ouvrir ma vie à cette intelligence. Je sais, c’est une réflexion sûrement un peu bête et basique. Cette IA est déjà présente dans nos appareils, dans nos vies et il n’y a pas de marche arrière possible, mais cette nouvelle technologie m’inquiète.

Je vous laisse avec les premières phrases que ce Chatbot m’a livré :

“Il est des moments en famille qui ressemblent à des constellations secrètes. Des instants suspendus dans le grand ciel du quotidien, où chaque étoile est un sourire, un éclat de rire ou un regard complice ……..”

Et les fantastiques couleurs de cette pellicule Kodak.

To accompany this series of images, I wanted to write a short article about family. More precisely on these precious moments that I am lucky to live when everyone gets together. But I didn't really know where to start, as usual.

I then had the strange, curious idea of ​​using Chat GPT to see how this app could help me start this text. And I was scared...

This is the second time I have tried this Chatbot. And really the first to try to find a solution with it. This “thing” wrote me an article of around twenty-five lines, an article full of metaphors as if Mathias Malzieu had taken control of it.

Why did this worry me? Should we really fear this new technology? Or should we try to tame it and use it as a new, highly evolved tool? The same way I do it with the Adobe photo suite.

I know that this intelligence is artificial, that this Chatbot does not have the same cognitive abilities as me. But the speed at which it generates a text, its capacity for understanding and this ability to respond to a problem in a fraction of second means that we are forced to ask ourselves questions after using it.

How and why would this technology stop evolving...?

After this experience, Chat GPT asked me if I wanted to install the app on my Mac. The first thing that crossed my mind was that by installing it, I was going to open my life to this intelligence. I know, it’s probably a bit of a stupid and basic thought. This AI is already present in our devices, in our lives and there is no turning back, but this new technology worries me.

I leave you with the first sentences that this Chatbot delivered to me:

“There are family moments that resemble secret constellations. Moments suspended in the big sky of everyday life, where each star is a smile, a burst of laughter or a knowing look…….”

And the fantastic colors of that Kodak film.


KODAK GOLD 200


CHRONIQUES DE MARS


Franchis le tunnel de l’Estaque et d’un coup t’es même plus en France
— IAM

Ce petit weekend improvisé à Marseille a été la bonne occasion de sortir du frigo mes deux Pro400h. Je les stockais précieusement depuis que Fujifilm a décidé d’en arrêter la production.

Les couleurs d’hiver de la cité Phocéenne, de la Méditerranée et de cette pellicule se marient à merveille.

Mais pourquoi tu abandonnes la photographie argentique Fujifilm ?

La série complète de photos se trouve ici.

This little improvised weekend in Marseille was a good opportunity to take my two Pro400h out of the fridge. I have been storing them carefully since Fujifilm decided to stop production.

The winter colors of the city, the Mediterranean sea and this film combine wonderfully.

But why are you abandoning film photography Fuji ??

The full set of photos can be found here.


Fujifilm Pro400H


ON THE BIKE


GRAN CANARIA | THE POOL


 

PIRENEUS | REFUGE WALLON


 
 

DIGITAL EVENING


Mon X-Pro2 était un peu poussiéreux quand je l’ai pris ce soir-là. Plusieurs mois s’étaient écoulés sans que j’y touche. Le Minolta était pourtant chargé avec une Kodak Gold. Mais j’ai résisté et j’ai pris le numérique.

Je me suis forcé à éditer ces images. J’ai hésité à les partager. Je ne sais pas si je les aime bien ou pas. J’aime cet appareil, mais je n’y arrive plus avec le numérique. Je n’aime pas la précision des images, la froideur des photos. J’aime les imperfections, la surprise du résultat et le côté organique de l’analogique. Il y a ce quelque chose chose dans l’argentique que le numérique n’aura jamais et qu’il est impossible de reproduire, malgré ces centaines de Youtubeurs qui essaient de nous prouver le contraire. Et c’est ce petit quelque chose qui m’obsède actuellement.

Je suis toujours en train d’essayer de réparer cet appareil acheté d’occasion il y a quelques mois. J’y suis presque. J’ai trouvé et remonté toutes les pièces. Plus qu’un bon réglage à trouver et quelques pellicules de test et je vais enfin pouvoir vous en parler.


My X-Pro2 was a little dusty when I picked it up that evening. Several months had passed without me touching it. The Minolta was however loaded with a Kodak Gold. But I resisted and took digital.

I forced myself to edit these images. I hesitated to share them. I don't know if I like them or not. I like this camera, but I don't like digital currently. I don’t like the precision of the images, the coldness of the photos. I like the imperfections, the surprise of the result and the organic side of analog. There is something about film that digital will never have and which is impossible to reproduce, despite the hundreds of YouTubers who try to prove us wrong. And it’s this little something that currently obsesses me.

I'm still trying to repair this camera I bought second hand a few months ago. I'm almost there. I found and reassembled all the parts. Just a good setting to find and a few test rolls of film and I will finally be able to tell you about it.

AUTUMN VIBES | PART II



KODAK PORTRA 160


PARIS | THE MUSEUM


ON THE ROAD WITH PORTRA



KODAK Portra 160


SQUARE


A few more tests with the square Polaroid format.

 

GRAN CANARIA | FINCA LA LAJA


Une matinée dans cette production de fruits, de vins et de cafés située tout au bout de la magnifique et très fertile vallée d’Agaete à Gran Canaria.

A morning in this fruit, wine and coffee production located at the very end of the magnificent and very fertile Agaete valley in Gran Canaria.

JORDAN COLLEGE


Ma fille a lu et vu la série “A la croisée des mondes” il y a quelques semaines. Elle est devenue totalement fan de cet univers où l’âme d’un humain est représentée par un animal dont il ne peut se séparer.

Cette journée dans cette abbaye perchée non loin de Barcelone lors d’un petit road trip hivernal m’a fait penser à l’université où ont grandi Lyra et Pantalaimon.

Oui, j’ai toujours adoré cet univers moi aussi !

J’avais pris avec moi un appareil argentique et deux Portra 160 que j’ai poussé à 320 ISO. J’aime beaucoup le rendu et ces tonalités qui tirent vers le marron.

My daughter read and saw the series “The Golden Compass” a few weeks ago. She has become totally addict of this universe where the soul of a human is represented by an animal from which he cannot separate.

A day in this abbey perched not far from Barcelona during a little winter road trip made me think of the university where Lyra and Pantalaimon grew up.

Yes, I have always loved this universe too !

I took with me a film camera and two Portra 160s which I pushed to ISO 320. I really like the result and these tones which lean towards brown.